Aquarelle. Bruges, son beffroi, ses canaux, sa végétation, et la Duvel!
Aquarelle sur papier Arches
C'est à Bruges que l'aquarelle a été peinte, face à ce que vous voyez.
J'ai dessiné les batiments, les arbres. Puis le contour des arbres a été mis en évidence par des coups de crayon aquarelle. Enfin, j'ai colorié l'ensemble de la composition sans peindre le feuillage des arbres. Le feuillage n'est suggéré que par quelques touches jaunes réalisées dans le mouillé. L'eau n'est représentée que par quelques reflêts placés au fur et à mesure de l'avancement du travail.
Voilà pour la technique!
Quelles sont vos impressions maintenant? ;-))
Je vous présente trois poêmes inspirés par Bruges et offert par Christine, auteur du site DIDACTICIELLES.
Merci Christine.
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Les amants de Bruges.
Sous la pluie pimpante, s’enlacent deux jeunes amants,
Sur leurs lèvres, ils se promettent l’amour pour toujours,
Près du beffroi qui veille, ils se sont tant parlés d’amour,
En mesure des carillons qui vénèrent leur amour plaisant.
Par les ruelles parsemées de lourds pavés qui veillent
Aux joies des passants qui parlent à tout vent venant,
Nos amoureux se promènent le long des canaux seyants,
Epousant tant les murmures chantants des eaux vermeils.
Au cœur de la Grande-Place, nos deux jeunes s’envolent
Au milieu d’un bastion de maisons à pignons à redans,
Où convergent les chants romantiques des baladins d’antan,
Sous des cieux projetant ses pluies fines immaculées au sol.
Les mailles de canaux cousues au cœur de la vieille ville,
Implorent leurs amants en quête d’une vie de rêve éternel,
Les maisons aux pieds trempés étourdissent les cœurs fidèles
La Venise du Nord a ses atouts pour nos amants qui défilent.
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Noël à Bruges.
Quand Bruges se met au diapason de Noël,
Les rues se couvrent de guirlandes éclatantes,
Les canaux se languissent aux chants de Noël,
Sous les chapelles flamandes, les chœurs chantent.
Le beffroi qui chante la ville dans toutes ses cloches,
Digère en son ventre ses concerts symphoniques,
Sur tant de passés voués aux seuils de ses porches,
Sous des façades sillonnées de canevas de briques.
Sous les tonnes de décorations emplissant ses rues,
Bruges se met en quête de chercher les doux songes
D’un hiver aux tendresses éternelles qui s’évertue
Le long des eaux soumis aux amoureux qui songent.
Les diligences aux chevaux invitent le poète rêveur,
Sur leur parcours, il fredonne les joies de l’Avent
Sous les yeux des fenêtres espionnant ses ardeurs,
Derrière le cochet qui vacille sur ses roues d’antan.
Procession du Saint-Sang de Bruges.
Il faut être à Bruges pour connaître tes mystères,
Percer les secrets d’un rite moyenâgeux vivant,
A travers tes rues envahies d’un cortège vibrant
Envers la châsse portée par des vaillants frères !
Tant de foule dès quinze heures en l’Ascension,
Pour célébrer depuis sept siècles ce pieux défilé,
Au cœur d’une ville riche de ses monuments étayés,
En vue de mettre en valeur tant de grande passion
Tant de confréries religieuses pour mettre en valeur,
La relique du Saint-Sang sise au coeur de la châsse,
Sous les mises en valeur du clergé qui fait sa place,
Sous les caprices d’un printemps chantant ses fleurs !
Tant de groupes costumés pour symboliser la bible,
Par des scènes évoquant la Genèse jusqu’à la Passion,
En n’omettant pas les croisades en vue d’une mission,
Sous une musique appelant Bruges au sens du possible !