10 Septembre 2009
Le chapeau melonfut un accessoire de mode très en vogue au début du siècle dernier. Mais loin des codes vestimentaires austères des financiers londoniens, et de certaines figures légendaires dont ce couvre-chef est l’accessoire fétiche comme Charlot, Hercule Poirot ou encore John Steed de la série culte ‘Chapeau melon et bottes de cuir’, envolons nous pour l’Amérique du Sud.
Là bas, en Bolivie et au Pérou, le chapeau melon fait partie intégrante de la tenue ‘traditionnelle’ des indiennes.
Les femmes aux cheveux tressés portent ce feutre rigide (souvent trop petit) en équilibre sur la tête.
Différentes histoires racontent comment cet attribut, à l’époque symbole de respectabilité chez les hommes au complet noir de la vieille Europe est devenu l’apanage de ces femmes aux habits hauts en couleurs.
En 1920, un chargement de chapeaux melon a été envoyé d’Europe à destination de le Bolivie pour les européens travaillant à la construction de la voie ferrée. Les chapeaux étant trop petits, les européens les ont gentillement offerts aux gens du coin. Grands seigneurs !
L’autre légende parle d’un marchand bolivien qui commanda 20.000 chapeaux melon d’Angleterre. N’ayant pas précisé la couleur, ce sont des chapeaux marrons qui lui ont été envoyés. Aucun homme ne voulant acheter de couvre-chef de cette teinte, le marchand, pour ne pas faire faillite, agrémenta ses chapeaux d’un ruban et les vendit aux femmes indiennes.
En vérité, la légende importe assez peu. Le fait est que les femmes se sont appropriées depuis plus de 100 ans ce petit melon et ne le quittent plus !
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